La France a été touchée par un fort pic de chaleur fin juin, et j’aimerais partager avec vous l’analyse de l’évènement par Météo France, publiée sur son site et sur The Conversation :
Ces deux caractéristiques remarquables, précocité et pic de chaleur, s'inscrivent en cohérence avec les effets attendus du changement climatique. Progressivement au cours du siècle, des vagues de chaleur précoces (comme tardives) deviendront en effet plus communes qu'aujourd'hui et l'intensité des épisodes deviendra d'une manière générale plus marquée.
Météo France, Bilan de la vague de chaleur (18-22 juin 2017)
les émissions de gaz à effet de serre continueront à augmenter au moins jusqu’en 2030, mais probablement moins rapidement que si les négociations climatiques avaient échoué. Au-delà, le respect de la cible de réchauffement maximal de 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle impliquera probablement des émissions négatives de CO2, c’est-à-dire une captation du CO2 atmosphérique et son stockage à partir du milieu du siècle. D’autres scénarios avec émissions plus intenses de gaz à effet de serre ne sont malheureusement pas à exclure.
Quel que soit le scénario suivi, le réchauffement planétaire se poursuivra probablement pendant au moins plusieurs décennies et s’accompagnera de vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses. Cela signifie que de nombreux records de chaleur tomberont de nouveau. Toutefois, des records de froids seront probablement également battus, mais beaucoup moins souvent, les vagues de froid devenant à la fois de moins en moins fréquentes et généralement moins intenses.
Canicule de juin : une vague de chaleur historique appelée à se répéter