Le RGPD (ou GDPR) entre en vigueur aujourd’hui, comme vous avez pu le voir grâce aux centaines de mails du genre « nous avons mis à jour notre politique de confidentialité ! ». 😁
Même si ces sites et produits peuvent continuer à nous traquer, ils doivent maintenant indiquer ce qu’ils collectent et demander l’accord des gens.
MÀJ : le RGPD regroupe des notions et des obligations qui existaient déjà ; une des principales différences est la sanction en cas de non-respect de ces règles : « amendes administratives pouvant s'élever jusqu'à 20 000 000 EUR ou, dans le cas d'une entreprise, jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial total de l'exercice précédent, le montant le plus élevé étant retenu »[1].
…ce qui donne des situations « cocasses », comme ce fabricant de lampes connectées, qui annonce devoir désactivers de nombreuses fonctionalités à cause de la législation sur le traitement des données personnelles : 🤔
Hi!
— Internet of Shit (@internetofshit) 24 mai 2018
Just letting you know you can't use your lights anymore because we're slathering your data around and GDPR is here.
good luck! bye! pic.twitter.com/3ZI2WkqPAI
Certains journaux américains sont allés plus loin, et ont carrément décidé de bloquer les connexions venant d’Europe :
And so it begins. Fetching, for example, the website of US newspaper Arizona Daily Star [ https://t.co/xNnQxKNme5 ] from Europe results in a 403 Forbidden error, blaming #GDPR pic.twitter.com/6NWv1RcROc
— The Register (@TheRegister) 24 mai 2018
Après tout, pourquoi pas ! S’il y a un secteur qui peut se permettre d’envoyer balader tout un continent, c’est bien la presse écrite ! 😉
Notes
Source de l'image qui illustre ce billet sur les « réseaux sociaux » : Matthew Garrett sur Twitter.