Après avoir vu la bande annonce du film "chambre 1408" (lien allociné; sortie le 16 janvier), j'ai eu envie de lire la nouvelle de Stephen King, dont ce film est l'adaptation cinématographique. Je connaissait déjà certains de ses livres, comme Misery, Bazaar, Marche ou crève, ainsi que les versions "grand écran", telles que "the running man", mais ça faisait longtemps que je n'avais rien lu de lui.
Cette nouvelle est publiée avec d'autres, dans le recueil "tout est fatal" ("everything's eventual"), qui est un très bon livre. King signe ici un assemblage de nouvelles très intéressant, dont les différents récits montrent le talent de l'auteur dans des styles très différents.
Certaines nouvelles n'ont en effet aucun aspect "fantastique"; on lit de l'horreur "réaliste", telle que le récit d'un journaliste étranger, capturé et interrogé dans les geôles d'une dictature sud-américaine, ou comme ce repas au restaurant, qui tourne au drame quand quelqu'un sort un grand couteau de cuisine...
D'autres histoires font davantage appel à notre imagination; en décrivant par exemple une pièce de monnaie "porte bonheur", qui fait gagner à tous les jeux de casino, et une lettre avec le pouvoir de tuer.. Stephen King inclus même une nouvelle placée dans l'univers de sa saga "La Tour sombre", ainsi qu'un "conte historique" !
Si vous ne connaissez pas les œuvres de Stephen King, ce recueil peut être une excellente introduction aux tableaux qu'il sait peindre, et si vous en connaissez certaines, peut être découvrirez vous, comme ce fut mon cas, un autre genre de l'auteur.
Et la nouvelle "Chambre 1408", alors, comment est-elle ? Et bien... assez flippante, pour tout vous dire :) Si le film est à la hauteur de la nouvelle, on aura là une très bonne raison d'aller au cinéma !
Et si on en croit la bande-annonce, on ne devrait pas être déçus. Je n'ai même pas voulu la voir en entier, pour ne pas me gâcher le plaisir de découvrir ces séquences en salle; c'est malheureusement le genre de bande-annonce qui montre le plus possible d'images du films.